Destinations voyage, c’est ici que je vous partage récits et annecdotes des différents lieux que j’ai visité.

  • DYI : Retraite Yoga à Bali, Ubud

    Je suis arrivée à Bali avec l’idée de me reposer un peu, après un mois riche en émotions au Myanmar j’ai voulu faire un break du backpack.. Faire une retraite yoga à Bali faisait partie de ma todolist du voyage, mais je n’avais pas vraiment organisé ça,  j’ai très vite déchanté en voyant les tarifs. Une retraite de 10 jours coûte en moyenne 1500$ . hors de question de tuer mon budget en 1 mois !   J’ai donc opté pour une retraite DYI à Ubud, Bali.

    La paisible Ubud

    Ubud se trouve à 1h Denpasar, quand on arrive on est très vite captivé par l’énergie qui s’y dégage : Ici les rizières sont partout, la croyance est très ancrée dans la culture balinaise. On aperçoit à chaque coin de rues des offrandes faites aux dieux.  Ubud est l’endroit parfait pour un moment juste pour soi.

    Les Centres de Yoga à UBUD :

    Yoga Barn

    Yoga Barn, c’est un peu le temple du Yoga. Situé au cœur de Ubud, Yoga Barn ce n’est pas seulement un studio de Yoga, c’est un endroit pour se reposer, lire, déjeuner : Vous trouverez ici tous types de cours de Yoga : Hatha, Vinyasa Flow, Power, Pranayama, Restorative, Iyengar, Yin.  Il y a aussi des cours de méditation.  Pour ma part j’ai adoré le Power yoga, sans doute car cela me rappelle mon passé de gymnaste.

    Si vous avez un petit creux en sortant de votre pratique, je vous recommande  le Garden café  qui propose tout types de plats tout aussi délicieux les uns que les autres, mon plat coup de cœur : les lasagnes aux épinards. <3

    Adresse : Jalan Raya Pengosekan, Ubud, Kec. Gianyar, Bali 80571, Indonesia
    +62 361 971236

    Site : www.theyogabarn.com

    Tarifs : 1 cours = 120 000 10 cours : 800 000,  1 mois illimité 2,000,000 IDR

    yoga-barn yoga-barn2

    Radiantly Alive

    Je n’ai pas pris de cours au Radiantly live mais j’ai eu l’occasion de passer devant leur magnifique studio. Leur tarifs sont beaucoup plus raisonnables qu’au Yoga Barn.

    Adresse :  Jalan Jembawan No. 3, Padangtegal, Ubud, Kec. Gianyar, Bali 80571, Indonesia
    Site : www.radiantlyalive.com

    Tarifs : 1 mois illimité   1,200,000 IDR ( $100).

    Le logement à Ubud

    A Ubud ,vous trouverez tout types de logements de 8$ à 1000$ et + la nuit.

    Balinese Homestay/ Chambre d’hotes 10-20$/par nuit

    Le meilleur plan pour loger à Bali c’est de loger dans une maison d’hôte balinaise. Vous pouvez  trouver des chambres dans toutes les gammes de prix. N’hésitez pas à rentrer à discuter et visiter avec les familles, parfois il n’y a pas vraiment d’indication. Je suis passée par plusieurs types de logement à Ubud et si j’ai une home stay à vous recommander c’est Raditia Homestay.

    La famille très sympathique offre un petit déjeuner différent chaque matin, c’est très appréciable, j’ai eu droit au fameux Pancake banana, tartines et à peu près tout ce que l’on peu imaginer à base de banane.

    Pour une chambre lit double/eau chaude/ wifi : 10$ la nuit pour 15 jours.

    Pour découvrir le meilleur moment pour partir : Consultez ce guide

    raditia-terrasse vue

     

    Que faire à Bali à part du Yoga :

    Un massage Balinais

    Si vous êtes à la recherche d’un endroit paisible pour vous faire masser je vous recommande la maison de ketut lyer. le spa se trouve au coeur d’un Jardin Cosy. Sans doute un des meilleurs massage de mon voyage.  J’ai passé 4 nuits là bas. Mon conseil: prenez une chambre à l’étage, il est vraiment difficile de dormir dans les chambres du rez-de-chaussé, l’isolation est terrible.

    ketut-house

    Douceur de vivre 

    Ballade à Vélo dans les rizières

    Vous pourrez louer un vélo à peu près partout, roulez en direction du  nord et sur la droite vous trouverez des accès pour rouler au milieu des rizières une expérience unique ! bon ok je me suis perdue et j’ai failli me planter au moins deux fois, oui le chemin est parfois étroit mais c’était magique, d’être la toute seule. Un peu plus loin toujours en direction du Mont Batur vous pouvez voir les fameuses : Terrasses de riz de Tegalalang 

    terasse-riz-tegalalang

      Terraasse de riz de Tegalalang ( conseil : prendre un Scooter pour faire Ubud Tegalalang )

    meme-offrande

     Une Dame qui fait des offrandes

    Monkey forest

    Vous le savez sans doute, je suis une dingue des singes ! je ne sais pas pourquoi mais il me font sourire, alors quand j’ai vu que Ubud hébergeait la Monkey Forest ça n’a fait que motiver mon choix de destination. Il y a un peu plus de 700 singes qui se baladent en liberté.

    singe-pensif-depressif

    jéjé nous fait une déprime, Monkey Forest 

    singe-eau

    Le cycle de la vie, Monkey Forest 

    Mon séjour à Bali m’a beaucoup appris, j’ai fait de superbes rencontres et j’y retournerai sans hésitation !

    Et vous ca vous tente une retraite Yoga à Ubud Bali ?

  • BULA ! Bienvenue aux FIDJI !

    Fidji2

    Les Fidji, avec ses archipels parsemés de lagons éblouissants et de coraux fluorescents ont toujours fait partie de ma liste des destinations à voir absolument, et ce malgré le fait qu’il s’agisse d’un des lieux les plus visités des îles du Pacifique. J’étais donc consciente d’arriver dans un endroit au tourisme surdéveloppé, mais avec un peu de préparation j’ai pu passer un merveilleux séjour dans mon petit coin de paradis terrestre!

    La première étape quand on décider d’aller aux Fidji, c’est de choisir une île. En effet, les Fidji c’est plus de 300 îles habitées, toutes plus attirantes les unes que les autres, hé oui rien que ça! Il y en a vraiment pour tous les goûts. Viti Levu est la plus grande. C’est là que se trouvent les deux aéroports et les hôtels abordables, ce qui représente une option viable pour les budgets serrés.

    carte

    La capitale touristique de Viti Levu est Nadi, proche de l’aéroport international. En sortant du terminal, j’ai pu faire le trajet avec un local qui m’a coûté 3 à 4 fois moins cher qu’avec un taxi régulier, et qui m’a fait faire en prime un petit tour du marché de Nadi, où j’ai pu acheter un maximum de denrées avant d’embarquer pour mon île à moi.

    Comme je vous disais, la majorité des hébergements pas chers des Fidji se trouvent sur Viti Levu, à Nadi notamment, et en traversant la ville on comprend très vite pourquoi. De nombreux complexes hôteliers réservés occupent la totalité de la côte, dénaturant totalement le paysage et les plages, qui sont bien loin des cartes postales qu’on imagine en pensant au Fidji. J’ai passé une nuit à Nadi avant de reprendre mon avion et je suis bien contente de ne pas avoir passé mon séjour las bas. J’aurais vraiment été déçue.

    Que faire à Nadi ? Une promenade pour une immersion dans le « vrai » Fidji, et le plein de courses au marché pour bénéficier des tarifs locaux avant d’embarquer pour votre île où les prix flambent (5$ pour une bouteille d’eau!).

    Mana Island : Plages de sable fins & Infinity pool

    fidji1

    Pour ma part j’ai choisi l’archipel des Mamamuca, dont j’avais lu le plus grand bien : sable blanc et lagons bleu sont en effet des mots-clés qui me parlent!
    J’ai choisi mon île en lisant pas mal d’article sur le web mais aussi en suivant le lonely, mon choix final se portant finalement sur celle avec les meilleurs deals sur le logements. J’ai donc atterri au Mana island resort qui se situe 30 km à l’ouest du port principal Viti Levu, Denarau.

    walkannick

    Mana island est divisé en quatre: une partie est occupé par le resort, la seconde par un hotel backpacker et une école de plongée. la troisième par le village local dont la moitié est employée par le resort, la dernière partie est de l’île étant la plus préservée, encore à l’état naturel.

    palmier
    À l’arrivée, j’ai eu droit au comité d’accueil d’un groupe de Fidjiens chantant l’hymne de l’île, accompagnés au Ukulélé, puis après le check-in dans mon bugalow j’ai fait une petite marche pour découvrir l’île et voir le coucher de soleil. Sur la route je suis tombée sur un tarmac, ou plutôt un champ qui sert de tarmac, à côté duquel des locaux  jouaient au rugby.

    J’ai passé les trois jours suivants sur l’île, interrompant mon bullage intensif uniquement pour faire du snorkeling, dormir, explorer l’île et sortir du resort. J’ai d’ailleurs trouvé la séparation entre les endroits un peu ridicule. Le resort étant une propriété privée, il est encerclé par un grillage, et il est « déconseillé » d’en sortir.

    fidji3

    house

    Cela étant dit, un peu de luxe ca fait du bien. Je dois avouer qu’après des semaines à dormir dans un van en Nouvelle-Zélande, j’ai apprécié le site paradisiaque du Mana resort et les journées passées à barboter dans le lagon. Le souvenir le plus mémorable de cette expérience restera le snorkeling sur des coraux fluorescents rappelant Avatar et des fonds marins d’une richesse incroyable.

    Où dormir ?

    Mana island resort: twin room à partir de 150$/nuit (prix réguliers )
    Ratu-kini-backpackers: Dorm à partir de 18$/nuit,  twin room à partir de 85$ (prix réguliers )

    Où manger ?
    Ratu-kini-backpackers : salade, burgers, plats locaux & animation selon les soirs.

    Comment se déplacer ?
    Nadi international airport : 20$ local taxi
    Port Denarau /Mana Island : 74$USD ( 1way) ( 1H15)

     

     Et vous quelle île allez vous choisir ? 🙂

     

  • A la découverte des Îles Perhentian en Malaisie

    05 Août 2015 0 No tags Permalink

    plage1

    Quand j’ai Googlé « Îles Perhentian » je n’ai pas hésité une seconde à prendre mon billet de bus. J’étais à Cameron Highland et ma maison d’hôte Father’s Guesthouse organisait des transferts par mini bus.
    Après 5h de mini bus où je me suis concentrée pour ne pas vomir sur ma voisine, je suis arrivée à la jetée de Kuala Besut.

    C’est de là que partent les ferrys pour Les îles Perethian. Tous les voyageurs sont tenus de s’affranchir d’une taxe de « conservation marine » de 5 Malaysian ringgit. Il faut savoir aussi qu’il n y a pas de distributeur sur les îles. Pensez donc à faire le plein avant de partir.

    coral-bay-arrivee

    Arrivée à Coral Bay 

    Les deux plus grandes îles sont Pulau Besar, et Pulau Kecil, j’ai choisi Kecil pour une simple raison d’économie. En effet les logements sont relativement moins chers que sur Pulau Besar. De Kuala Besut à Kécil il faut compter 40 min de ferry/barque Malheureusement, la météo n’était pas de mon côté ce jour là…

    Long Beach

    J’ai séjourné au Matahari chalet sur Long beach dans un petit bungalow équipé d’un ventilateur et d’une très utile moustiquaire. Bon à savoir : l’électricité fonctionne de 19h à 10h le matin. Cela ne m’a pas dérangé plus que ca dans la mesure où j’avais une île à découvrir.

     

    mata

    Ma première rencontre avec le voisinage a été un peu effrayante, mais  je m’y suis fait, ils n’étaient pas méchants.

    grossebete

    Long Beach c’est la plage la plus animée, il y a pas mal de bars qui ferment tard et de nombreux restaurants. Compte tenu de la pluie des jours précédents, je n’ai pas eu la chance de voir Long beach claire et cristalline et je n’ai pas osé rentrer dans l’eau, bien trop agitée ! Mais cela n’enlevait rien à la beauté du tableau. longbeach

    Le seul Bémol de Long Beach, c’est la saleté des lieux, beaucoup de poubelles en décomposition et de débris. J’ai discuté avec une locale qui m’a vu prendre des photos, elle m’a expliqué que l’île avait régulièrement des problèmes d’accumulation de déchets. J’imagine que le mauvais temps et l’accès difficile à la plage a rendu le ramassage des ordures difficile, mais quand même, il y a beaucoup de débris.

    poubelle

     Betani Beach : un petit coin de paradis

    Le surlendemain je me suis rendue du côté de Coral bay, j’ai erré un petit moment en quête d’une plage paisible. Après 20 minutes de marche je suis tombée sur une petite crique où j’ai d’ailleurs réalisé mon premier défi 😉 ! Mais je n’étais pas au bout de mes découvertes… J’ai pensé pouvoir continuer le chemin afin de rejoindre Long Beach. Fausse bonne idée. Mon sens de l’orientation déplorable m’a conduit vers une toute autre destination mais pas moins paradisiaque. J’ai découvert Betani beach, un petit bijoux de plage !

    betani

    Le restaurant de la plage est tenu par une famille vraiment accueillante, ils proposent une carte locale, c’est ici que j’ai découvert le Roti banana dont j’ai abusé tout le reste de mon voyage.

    enfant2

    Petit garçon de la famille du Restaurant 

    roti

     

    Rôti Banana avec Curry sauce

    Pour les retours après une longue journée de farniente, il est possible de demander un lift par taxi boat.

    plage3

    Aperçu durant le  retour en taxi boat 

    Snorkling day : Requins et tortues

     

    Pendant mon séjour, j’ai fait du snorkeling, vous pouvez trouver des snorklings tours à peu près dans tous les shop et hôtels du coin, ils proposent tous la même chose : short trip ( 3h) ou long Trip (5h, pour ma part, 3h c’était largement suffisant). J’ai pu voir un requin récif et j’ai aperçu la tête d’une tortue énorme.

    Côté fond marins, j’étais triste de constater le grand nombre de coraux morts certainement du fait des touristes qui ont la fâcheuse tendance à se mettre debout sur les coraux… je tire mon chapeau à mon amie allemande, qui n’a pas hésité a réprimander une dame qui s’apprêtait à le faire.  Les paysages rocheux m’ont rappelé la baie d’Abel Tasman en Nouvelle Zélande.

    rocks

    mosque

    mosquée

    annick

    Les îles Perethian étaient ma première destination plage après la nouvelle Zélande.

    Ce que je garde en mémoire  c’est que j’étais partie là-bas dans l’idée de m’isoler et de méditer toute seule, mais j’ai fait énormément de rencontres et je n’ai pas réussi à prendre le temps de le faire. Donc si vous hésitez à partir seul, vous trouverez toujours une dizaines de personnes avec qui vous aurez plaisir à faire un petit bout de chemin.

    C’est aux Perethian que j’ai repris goût au dessin et depuis je n’ai pas arrêté merci Yvonne pour les cours 🙂

    Mes conseils et adresses :

    – Retirer de l’argent avant d’arriver sur l’île

    – Pensez à avoir les 5MYR pour la taxe de conservation

    Où Dormir ?

    Matahari Chalet  : http://www.mataharichalet.com/

    Pour les dorms j’ai pas testé mais d’après mes amis c’était correct : www.perhentiantropicana.com

    Où manger ?

    Ewan Cafe super rapport qualité prix, coté coral bay Perhentian Kecil

    Pour regarder un film :

    Ombak resort, coté coral bay Perhentian Kecil ( soirée ciné ) http://www.ombak.my/

     

    Un dernier conseil : Book ton vol pour la Malaisie 🙂 tu attends quoi ?

  • En route vers Abel Tasman

    05 Avr 2015 0 No tags Permalink

    Road Trip partie 1 : En route vers Abel Tasman..

    Le sud de la Nouvelle-Zélande n’est comparable à aucun paysage que j’ai pu voir jusqu’à présent..

    Ses terres volcaniques offrent une richesse et une diversité qui font de ce pays un lieu si spécial. Le pays compte 4 millions d’habitants dont 3 millions habitent l’île Nord. Le Sud de l’île est donc un endroit paisible et peu dense. Il m’est arrivé de ne croiser personne pendant plusieurs dizaines de kilomètres.

    lotr

    Le Road trip a commencé par le nord de l’île au départ de Christchurch. J’ai pris la route en direction du parc Abel Tasman, un lieu nommé en hommage au premier européen à avoir découvert les terres néo-zélandaise en 1642. De Christchurch à Abel Tasman les paysages sont d’une grande diversité. J’ai ainsi pu apprécier une ballade à travers une forêt sauvage digne du seigneur des anneaux, des paysages de vallées pleines de moutons en pâturage, une dégustation de vin sur un vignoble, des fruits en libre service au bord de la route. Puis je suis arrivée à cet endroit si particulier: le parc Abel Tasman. Si je devais personnifier ce lieu ca serait le fils rêvé de la Bretagne et de la Provence.

     

    poire-paysage

    pont an

     

    Abel Tasman

    Arrivée à heure de marée basse dans la baie d’Abel Tasman. J’ai pu me balader sur une centaine de mètres de la plage. J’ai vraiment apprécié ce moment. C’était calme et reposant après ces heures de route. Sur la plage, j’ai assisté à une vraie danse de crabes, j’avais oublié que ces bestioles étaient peureuses à ce point ! J’ai eu le loisir de ramasser des coquillages, le début d’une longue collection qui commence déjà à peser dans mon sac ☺

    coquillage

    abelbaie

    Mon set-up de camping se trouvait face à la mer, je ne pouvais pas rêver mieux . Je dois avouer que c’était un sacré coup de bol cet emplacement. Je le place dans le top 5 des campings de tout le roadtrip, si jamais vous passez par là, c’est le Totaranui camperground.

    camping-hugo

    campement

    Une journée sportive

    Le lendemain matin, j’ai embarqué sur un bateau accroché à un tracteur. Et oui, marrée basse oblige, il faut bien s’adapter. Le bateau nous a emmené au départ d’un trek. Estimé à 4H30. Dans le bateau il y avait quasiment que des familles pour la plupart avec des enfants en bas âge déjà entrainés pour un triathlon.

    bateau

    Le bateau s’est approché de la côte pour nous montrer la fameuse Split Apple Rock. J’étais ravie car encore une fois je me suis retrouvée sur un lieu de mon board Pinterest tour du monde. Un sentiment d’accomplissement m’a envahi ☺, après quoi nous nous sommes arrêtés afin de saluer des otaries.

    otarie abel tasman

    Le bateau nous a déposé et j’ai emprunté le fameux chemin qui longe le littoral. Ce sentier relie un ensemble de criques plus belles les unes que les autres. Le temps est vraiment agréable dans cette région. On dit qu’il y a 2500 heures d’ensoleillement par année. Sur la route, j’ai croisé de nombreux backpackers qui étaient surement là pour faire la route complète ( 51 kilomètres) et poser leur campement.

    baie-trek

    Il était prévu que je reste une seule nuit à Abel Tasman, mais après une journée de randonnée, je n’ai pas eu le courage de prendre la route, et puis bon il faisait quand même bon vivre dans ce Holiday park , il faut savoir apprécier le moment !

    Le spot du deuxième soir était encore plus cool car en plus d’avoir une vue sur la mer, j’ai eu une balançoire rien que pour moi. Merci Abel Tasman Park !

     

  • Les îles Cook : Découverte de Rarotonga

    05 Mar 2015 0 No tags Permalink

    Mon séjour aux îles Cook a démarré de façon assez incroyable. J’ai décollé le 2 mars pour atterrir le 1er mars, en prenant 22h de décalage: J’ai bel et bien remonté le temps! Les îles Cook se trouvent au coeur de l’océan Pacifique Sud. C’est un archipel composé de 15 îles. J’ai choisi de visiter la principale: Rarotonga.

    cook

    Muri Lagoon Beach

    J’ai séjourné à l’Aramengo GuestHouse, un endroit simple et chaleureux. Ce qui m’a le plus séduite : La douche directement dans le jardin. J’ai choisi cette guest house car elle donne directement sur le Muri Lagoon, le seul endroit de Raro où le lagon séparant l’île du récif coralien est de plus de 100m, donnant une eau turquoise incroyable, ce qui explique aussi la popularité du lieu. Dés le premier jour, j’ai profité de la plage et me suis reposée. Je rappelle qu’en 4 jours j’ai volé 36 h, et changé 3 fois de fuseau horaires. Quel bonheur de récupérer mes heures de sommeil sur une plage des îles du Pacifique Sud.

    lagoon

    Se déplacer à Rarotonga

    Rarotonga fait 32 kilomètres de circonférence. Le moyen le plus pratique pour se déplacer est le scooter. Les plus courageux pourront tenter le vélo mais au vu de la chaleur étouffante, j’ai refusé de m’y essayer. Une location de scooter coûte 15$NZ jour, ce qui est plutôt correct.

    Les plages du sud

    Les plages du sud sont réputées pour être les plus belles de l’île. Il m’aura fallu un peu moins de 15 minutes pour trouver mon premier spot. Quelle surprise de voir qu’il n y a absolument personne sur les plages! Nous sommes en basse saison. Je plonge dans l’eau et tombe nez à nez avec une étoile de mer bleue ! Je suis bien au paradis.

    plage rarotonga

    montage

    Visite d’Avarua

    Arrivée à Avarua, la police fait un barrage et arrête tous les scooters. Il est 10h Du matin. Le policier me demande mes papiers. Il m’informe que sur les îles Cook il faut un permis de conduire supplémentaire qui s’obtient après un petit test et la modique somme de 20$, tout en me montrant la file de touristes en train de passer ledit examen.

    Je lui précise que je suis pourtant en règle avec mon permis Français et international. Il me réponds que c’est « mandatory »….. Au vu de l’attente pour l’examen, je préfère me garer et continuer à pied en me disant que toutes façons le barrage de police disparaitra à l’heure de la pause déjeuner.. et j’avais raison 😉

     Le Musée

    Le musée d’Avarua présente l’histoire de la ville l’origine des habitants. J’y apprends que les Îles Cook étaient auparavant un protectorat britannique avant de devenir une annexe de la Nouvelle Zélande. En 1965, elles devinrent indépendantes, tout en conservant des liens économiques avec la Nouvelle Zélande. J’y découvre aussi que les chefs des tribus locales sont toujours consultés pour les décisions politiques relatives aux îles Cook. Le musée donne sur un petit jardin que je trouve très paisible. Je souris d’ailleurs en voyant qu’il s’appelle Peace garden.

    Prison et artisanat

    J’ai cherché pendant tout le séjour à acheter un Ukulele, et après avoir fait la quasi totalité des boutiques de l’île, j’ai enfin trouvé ma perle rare dans une boutique bien particulière, celle de la Prison de Rarotonga. C’est un local qui m’a dirigé vers cet endroit. Ici les prisonniers fabriquent divers instruments à la main et commercialisent leur art. J’en suis ravie car c’est le plus joli Ukulele que j’ai vu à ce jour.

    ukulele rarotongaukulele

    Trek au cœur de l’île

    Le trek débute au nord d’Avarua. On y trouve un espace d‘information avec une carte et un livret où inscrire son nom et l’heure de départ. Dès le début du trek, le décor est magnifique, la forêt est très humide, on y trouve des arbres centenaires recouverts de mousse verte, des lianes géantes et des fougères. Cet endroit a vraiment des allures de film style Avatar. Commence alors l’ascension vers le sommet (The Needle). La montée est assez raide, pour ne pas dire vraiment raide. Après 45 minutes, j’arrive au sommet et découvre un magnifique panorama sur l’île de Rarotonga, malheureusement obscurcit par de gros nuages. En descendant, je me fais surprendre par la pluie. Cela n’a pas facilité le reste du trek étant donné que le chemin s’est transformé en rivière rapide. Heureusement, la chaleur était au rendez vous, je n’ai donc pas eu froid. Ma principale erreur de débutante est d’avoir oublié mon kway à la guesthouse. La descente du sommet s’est donc faite en glissade avec de la boue et des traversées de rivière, mais le tout dans la bonne humeur.

    GOPR1966

    arbre

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    Repas et danse locale

    Le temps d’une soirée, j’ai pu découvrir la gastronomie locale au cours d’un dîner organisé par un hôtel de Muri Lagoon. J’ai apprécié le Goat curry, les bananes en sauce et le chocolage fudge. Après avoir profité d’un copieux repas j’ai pu profiter d’un spectacle de danse locale. J’ai été impressionnée par le mouvement de hanches des danseuses de Rarontonga. Croyez-moi Shakira peux aller se rhabiller !

    repas

    danse rarotonga

    Le reste du séjour s’est déroulé au rythme du snorkeling, des lectures et des pataugeades dans le lagon.

    paradise

    Kia Orana!

  • Imerikanjaka, village près d’ Antananarivo

    05 Déc 2014 0 No tags Permalink

    riziere madagascar

    Me voici à Imerikanjaka, le village d’origine de mon grand père. Je n’ai pas mis les pieds à Madagascar depuis mes 10 ans. Originaire du pays, je suis née en France et parle très peu malgache.

    Cela fait un moment que je souhaite m’investir dans un projet humanitaire à Mada. Quand l’association Rafamiray jeunes a ouvert ce projet, j’ai sauté sur l’occasion. Un des objectifs de l’association est d’œuvrer pour le développement socio-économique et culturel des jeunes du petit village Imérinjaka, situé à une vingtaine de kilomètres de la capitale malgache.

    En effet, le taux d’analphabétisme dans cette zone est très élevé. La jeunesse est victime de marginalisation : faute d’éducation et de formation, elle voit sa survie culturelle compromise.

    Mission : Cours d’informatique

    Nous sommes en avril 2012. Après 9 h de vol et une grosse sieste, je retrouve le groupe de filles qui participe à la mission. Parmi elles, des ingénieurs agronomes et infirmières.

    L’objectif de ma mission est de donner des cours « d’informatique » aux enfants du village. À ma disposition, 6 ordinateurs portables et un générateur à essence pour les faires tourner. Des cours d’informatique dans un village ou il n y ‘a pas d’électricité ? On peut se demander à quoi ca peut bien servir.

    De plus en plus, les communications web se développent à Madagascar.  Mais il est vrai que l’accès à un ordinateur personnel et internet est encore réservé aux plus fortunés.

    Nombreux sont ceux qui n’avaient jamais touché un ordinateur auparavant. Cette mission a été pour eux l’occasion d’en apprendre les bases, afin d’être capables d’utiliser un ordinateur dans un cyber café par exemple.

    Ma première classe de 8 élèves

    Les cours ont eu lieu chaque après-midi dans la maison d’une habitante du village, Fara, très accueillante, elle parlait français, ce qui m’a grandement facilité la tâche. Pour mon premier cours j’étais vraiment stressée, je n’avais jamais vraiment fait ca, et j’étais intimidée, car j’avais l’impression d’être ridicule à chaque fois que je tentais de dire quelque chose en malgache. Fara me rassurait en me disant que les élèves sont hyper timides aussi. Mon premier cours consistait à expliquer la composition d’un ordinateur. À tour de rôle, les élèves allumèrent les machines. C’était vraiment une première sensibilisation à l’environnement Windows.

    lecon informatique madagascar

    Traitement de texte paint et démineur

    Pour le cours suivant, j’ai demandé à chaque élève de préparer un petit texte ou même d’apporter un livre pour le cours de traitement de texte. Le lendemain matin, j’étais contente de compter 2 élèves supplémentaires pour le cours. Au total une classe 8 élèves tous âgés 12 et 18 ans. Certains progressaient plus vite que d’autres, mais chacun avait vraiment l’air d’apprécier le cours. J’ai continué en alternant le traitement de texte et dessins avec  paint et le quart d’heure démineur à la fin de chaque cours. Le dernier jour, j’ai pu faire imprimer les textes afin que chacun puisse garder une trace de son travail.

    cours informatique 8 eleves madagascar

    Bilan des 10 jours

    Ce fut une expérience enrichissante, car elle m’a réellement donné le goût d’enseigner. Je pense recommencer, et pourquoi pas donner des cours de français ou d’anglais pendant mon voyage en Asie. Rien n’est encore vraiment fixé, mais ce qui est certain c’est que je le ferai à nouveau.

    Pour ceux qui seraient intéressés par une mission : Rafamiray jeunes 

  • Négril Jamaïque: Retour sur mon voyage tout inclus

    05 Oct 2014 0 No tags Permalink

    Départ de Montréal, j’embarque à bord d’un avion aux allures de coucou malgache, je suis pas trop sereine mais ça passe vite, 30 minutes de vol et me voilà à Toronto pour la correspondance interne la plus longue de ma vie ! (7h d’attente sans sortir)

    J’ai trouvé un deal de dernière minute qui combine hôtel et avion pour moins de 1000$ sur Air Canada vacation. Pour être honnête, je ne suis pas une adepte de voyages tout inclus, (trauma de colonies de vacances) mais après des semaines à travailler comme une forcenée, mon cerveau n’est plus à même d’organiser un voyage. J’ai besoin de faire pause et d’oublier le froid et le stress !

    Partir en Tout inclus en Jamaïque

    Le côté pratique du voyage tout inclus c’est que tu n’as pas à réfléchir à comment te rendre de l’aéroport à l’hôtel à 1h du matin. Tu es complètement encadré. Donc, j’arrive à Montego bay, la chaleur est étouffante et j’en suis ravie ! On me dirige vers un minibus rempli de vacanciers. Je commence un peu à regretter l’option tout compris quand je réalise que je suis entourée de couples. Bien entendu, je n’ai rien contre eux, mais être seule dans ce contexte te fait sentir un peu «différente»… En général être seule est un plaisir pour moi, mais je dois avouer qu’au petit dej j’ai l’impression d’être un extra terrestre. Je suis la seule « solo » mais bon ça ne m’a pas dérangé longtemps car j’ai très vite esquivé les petit dejs de l’hôtel après avoir découvert le Jerk Chicken dans une cabane sur la plage… d’ailleurs le poulet en Jamaïque est incroyable!

    Plage de Négril

    Premier Jour  Réveil à 7h du Matin, je m’empresse d’enfiler mon maillot de bain direction la plage. Je fais une pause contemplation avant de me baigner. Je respire… La vue est magnifique, la mer est paisible, quelques touristes barbotent déjà dans l’eau tandis que les locaux s’affairent à leur business (vente de fruits, bijoux, artisanat et autres). Je passe la journée à flâner sur la plage où je découvre avec sourire que les américaines de l’âge de ma mère ne sont pas insensibles aux charmes des jeunes jamaïcains. Je comprends au fur et à mesure de la journée que je me trouve dans le spot le plus animé de Négril. Tranquilité sur les Cliff Avant de partir, j’avais à peine benché les spots à voir à Négril… heureusement, j’ai mon board pinterest.

    J’embarque dans un taxi et demande au chauffeur de m’emmener où il veut du moment que l’un endroit est calme et reposant. Le gars s’appelle Mister Positiv non non ça pue pas le cliché à 10 bornes. Il me jette au bord d’une route devant une entrée qui ne paye pas de mine, je m’approche  et découvre  un spot de folie, je me sens déjà coupable d’être la ☺

    Sans plus tarder, je me dessape, j’attrape mon masque et mon tuba et je cours faire mon premier plongeon ! C’est aussi le moment de ma chute sur une roche qui me laissera sans doute la plus belle de mes cicatrices. J’ai pu ainsi découvrir la joie de nettoyer une plaie au rhum ! Mais l’endroit est magnifique, avec des airs de calanques de cassis. Pour info, le spot s’appelle : Xtabit . Si jamais vous cherchez quoi faire à Négril j’ai fait un article sur les choses à faire à Négril

    xtabit

      sous-eau

    Je passe la journée à visiter les alentours et rencontrer des locaux. Le lendemain, je visite les Mayfield Falls, où je fais connaissance avec des américaines. Les paysages alentours me rappellent vraiment le cadre de la série « Lost ». Fin de semaine Les américaines, me donnent leur contact pour faire du Snorkeling sur la barrière de corail. II s’appelle Roger, Captain Roger. Il me donne rendez-vous à 9h le lendemain sur son petit bateau, en face de mon hôtel. Ce jour là j’apprends pas mal de noms de poissons et mon favori est le sergent major ☺

    lost

    water

    Le reste de la semaine s’est enchaîné un peu comme ça : snorkling, farniente, dégustation de homar, beaucoup de lecture et surtout du repos tout ce dont j’avais besoin. La conclusion de tout ca c’est que partir en voyage tout inclus, c’est pratique pour économiser de l’argent et ca présente certains avantages. Négril j’y retournerai sans aucun doute, mais cette fois ci, j’irai coté Cliff plutôt que coté plage.

    Pour ceux qui aimeraient prendre contact avec le Captaine-Roger : Roger le captaine

    Le spot cool : Xtabit